mercoledì 29 aprile 2015

Intervista a S.A.R. Sisto Enrico di Borbone

S.A.R. Sisto Enrico di Borbone



Qui di seguito riportiamo l'intervista fatta nel 221° anniversario della morte di S.M. Luigi XVI di Francia a S.A.R. Sisto Enrico di Borbone , e pubblicata da Var-Matin (http://www.varmatin.com/):





Doit-on vous appeler Votre Altesse, Monseigneur ou Monsieur ?
Je ne suis pas très à cheval sur le protocole. Traditionaliste, mais pas conservateur. Appelez-moi donc Monsieur !
Pourquoi célébrer l'anniversaire de la mort de Louis XVI ?
Nous rendons, chaque 21 janvier, l'hommage au roi martyr. À l'époque, il était le symbole du charisme et de la représentation internationale dans toute l'Europe. L'abominable violence et le terrifiant génocide de la Révolution française nous rappellent que les fondements de la République sont entachés de sang. En ce 221eanniversaire de sa mort, tout le monde prend conscience que nous sommes dans un moment de rupture, au bout de quelque chose. Comme si la tête coupée du roi avait ouvert une malédiction sur le pays.
Pourquoi cette commémoration en Provence verte ?
Je présidais cette année la messe en la basilique de Saint-Denis, le 21 janvier. Comme je n'ai pas encore le don d'ubiquité, je suis venu en Provence quelques jours plus tard, pour rendre ce même hommage. La Provence est, comme l'Alsace, la Bretagne ou la Touraine, l'une des rares régions de France à maintenir de fortes racines traditionnelles, sans conservatisme. La Provence a un très riche passé et ses habitants ont su conserver une réelle identité. Je suis très attaché aux provinces. Aujourd'hui en France, le centralisme d'État nuit au développement du pays. L'exemple des Bonnets rouges bretons montre bien que l'appartenance à une province dépasse largement les partis politiques ou les syndicats.
Vous sentez-vous plutôt espagnol ou français ?
Je suis occidental avant tout. Dans le sens capétien de l'universalité. La source de la légitimité n'est pas la même en France qu'en Espagne. Ici, le principe de non interruptibilité de la monarchie, remontant au Carolingiens, rend impossible toute prétention légitimiste au trône. Dès le moment où il y a une interruption, il n'y a plus de candidats plus légitimes que d'autres. En Espagne, je suis le porte-drapeau d'une conception traditionaliste du carlisme, mouvement politique apparu en 1830 qui revendique le trône pour la branche aînée des Bourbons d'Espagne. En 1986, nous avons réuni tous les mouvements et groupuscules carlistes traditionalistes en fondant la Communion carliste traditionaliste.
Quels sont les fondamentaux de votre mouvement ?
Notre doctrine est attachée à la défense de la religion catholique et au maintien des fors (fueros), les anciens privilèges juridiques locaux.
Prônez-vous le retour à l'Ancien régime ou la monarchie constitutionnelle ?
Ni l'un, ni l'autre. Il ne faut pas conduire en regardant dans le rétroviseur. Les éléments changent, mais pas les hommes. On cite souvent la monarchie anglaise comme l'exemple d'une monarchie constitutionnelle moderne. À tort, car il n'y a pas de constitution au Royaume-Uni, mais un ensemble de jurisprudences qui régissent la vie publique de façon évolutive.
Où vous situez-vous sur l'échiquier politique ?
Les rois sous l'Ancien régime n'ont jamais été de droite ou de gauche. Ils étaient pleinement dégagés de cette conception bipartite et faisaient appel aux meilleures élites pour diriger le pays.
Comment un prince occupe-t-il ses journées ?
Je suis un peu occupé et extrêmement paresseux ! Entre les déplacements entre Paris, la Province et l'étranger, le travail en politique et la représentation, je n'ai pas le temps de m'ennuyer dans mon château de Lignières, dans le Cher. C'est ma résidence principale car le château de Chambord a été honteusement spolié à mon père par l'État français.
Quel est le rôle politique d'un roi sans couronne ?
Mes engagements politiques, dans le cadre démocratique, sont bien connus (il s'est opposé à la constitution espagnole en 1978 ; en 2005, il a participé à une action à Madrid contre la constitution européenne, Ndlr).
Que pensez-vous des régimes démocratiques ?
Il suffit de voir leur fonctionnement aujourd'hui en Occident pour s'en faire une idée…
On vous sait très au fait des questions géopolitiques. Voyez-vous dans l'opposition entre Russie et Otan, sur la question syrienne, comme un relent de guerre froide ?
À l'évidence, oui. Le plan anglo-américain consistait en l'invention du « Printemps arabe », une véritable tartufferie prétexte à une reconstitution globale du Moyen-Orient. Les intérêts économiques et pétroliers ou la distribution de l'eau gouvernent aujourd'hui. Le cerveau est à Londres, les muscles à Washington…
Vous aviez emboîté le pas de BHL après sa visite en Libye. Mais avec une tout autre approche des événements.
Cette agression, criminelle et ingrate, a été voulue pour des raisons économiques et personnelles évidentes par un chef d'État, que je ne citerai pas. Le Président d'alors a accepté le principe d'être le chien aboyeur des États-Unis, dans leur projet de conquête. Voir l'état de ce pays aujourd'hui en pleine déliquescence discrédite totalement cette opération. Kadhafi avait réussi à faire de la Libye une nation unie et un pays riche. Désormais, « le lion est mort et, de partout, les chacals glapissent ».
Quid du contexte de guerre civile en Syrie ?
On oublie que le clan Assad est légitime au pouvoir. Bachar a pris la suite de son père Hafez, lors d'élections libres et démocratiques. Le parti Baas a réussi à s'imposer comme une organisation laïque à même de rassembler toutes les composantes de la société. Il a su modérer les ardeurs des chiites et des sunnites jusqu'à récemment, et désormais on le présente comme génocidaire !
Un mot sur l'affaire Dieudonné ?
Je ne comprends pas cette persécution contre un homme sous prétexte de propos sarcastiques. C'est ne pas connaître l'histoire de France et l'existence, sous l'Ancien régime, de libellés tout aussi virulents contre le roi.


Di Redazione A.L.T.A. 

La singolare storia di Victor Kugler.


Victor Kugler (nella foto) era di un paesino della Boemia, 
nei pressi di Königgrätz.
la singolare storia di un marinaio imperial-regio ,lui è Victor Kugler, al quale fu conferita l onoreficenza di "giusto tra i popoli"...per aver aiutato la famiglia di Anna Frank(che scrisse il famoso diario). Nel 1917 Durante la Prima Guerra Mondiale serve nella Marina austriaca come marinaio.
Aprile 1918 Kugler rimane ferito nel corso delle ostilità e viene congedato dal servizio militare.
1920 Victor emigra nei Paesi Bassi.
1923 Kugler viene assunto da un’impresa di Utrecht che vende pectina, un addensante per la preparazione della marmellata.
1928 Victor sposa l’olandese Laura Maria Buntenbach.
Dal 1933 Kugler è assunto dalla Opekta, l’impresa di Otto Frank.
1938 dell’Austria alla Germania; Victor prende la nazionalità olandese.
Dicembre 1941 Nei Paesi Bassi gli ebrei non possono più essere proprietari di aziende. Otto Frank trasferisce la sua direzione della Gies & Co a Kugler, ma dietro le quinte egli continua a dirigere l’impresa.
6 luglio 1942 I Frank si nascondono nell’Alloggio segreto, Victor è uno dei benefattori. agosto 1944 Kugler è arrestato insieme agli otto clandestini. Vengono tutti portati nel quartier generale della SD, in Euterpestraat ad Amsterdam. Quello stesso giorno Kugler e Kleiman sono trasferiti nella prigione in Amstelveenseweg.
7 settembre 1944 Kugler e Kleiman sono nuovamente trasferiti nella prigione di Weteringschans ad Amsterdam.
11 settembre 1944 Kugler viene deportato insieme a Johannes Kleiman nel campo di concentramento di Amersfoort.
28 marzo 1945 Durante una marcia Victor Kugler riesce a fuggire e si nasconde fino alla fine della guerra. 1955 Kugler emigra in Canada dove lavora come elettricista ed agente assicuratore. Inoltre visita anche le scuole dando informazioni su Anne Frank.
1973 Victor Kugler riceve l’onorificenza Yad Vashem conferita ad un “giusto tra i popoli” per l’aiuto prestato ai clandestini.
14 dicembre 1981 Kugler muore a Toronto (Canada).



Fonte: Vota Franz Josef 


Di Redazione A.L.T.A. 

L’iniquo processo a Gesù. Caifa, peggiore di Satana, si privò della dignità di Grande Sacerdote

L’iniquo processo a Gesù. Caifa, peggiore di Satana, si privò della dignità di Grande Sacerdote
di CdP Ricciotti. Fonte: http://radiospada.org/
[…] alcuni autori impugnano pure la circostanza di «Gesù muto», ingiustamente giudicato dal Sommo Sacerdote[1],e questo con il chiaro intento di dimostrare che anche Bergoglio (Francesco I) ed i vescovi a lui uniti [indietro fino al Concilio Vaticano (II)], posseggano oggi l’autorità pur esercitandola, sostengono gli stessi autori, contro la Chiesa[2], al pari del Sommo Sacerdote davanti la cui autorità, usata in modo riprovevole[3], Nostro Signore sembrò restare zitto, quasi confermandola! Commenta, invece, Papa san Leone I detto Magno:
«[…] Tra le voci scomposte e dissonanti, Gesù aveva mirabilmente scelto di tacere. Tuttavia a Caifa Egli rispose con autorità così autentica e previdente da scavare la coscienza degli increduli e rafforzare, con le stesse parole, il cuore dei credenti […]».[4]
Posto che ho ampiamente dimostrato, citando la dottrina definita e vincolante della Chiesa cattolica, che non può esistere piena autorità in un sedente eretico pertinace e notorio, mi permetto, tanto per speculare, di contestare anche l’idea di Caifa che sarebbe stato vero Pontefice pure dopo la scissione di culto da lui proclamata.
Premetto che questo discorso è puramente accessorio e non ha alcuna attinenza col caso ipotetico del Papa che dovesse cadere notoriamente in eresia.
Si presume, altresì, che il lettore medio conosca la differenza fra Chiesa e Sinagoga.
Io credo, per esempio, che l’esegesi di san Girolamo, commentata da san Tommaso nella «Catena Aurea»[5], ci fornisca già una risposta. Inoltre, sebbene in Daniele si parla spesso del «regno dei santi» che, appena fondato, ha il dominio di tutte le genti e per sempre, eppure, spiega mons. Francesco Spadafora:
«I Vangeli riecheggiano questa errata concezione [temporale, come se la arrogavano i Giudei, NdA[6], che porterà i Giudei ad opporsi violentemente al Cristo. Non senza riferimento ad essa, Gesù Nostro Signore scelse per sé l’appellativo messianico di Figliuol de l’uomo, che è proprio di Daniele, per combatterla ed inculcare la vera natura della sua missione[7]. Egli ritorna spesso a Daniele 7,13 ss.[8] intendendo la Chiesa formata e distinta dalla Sinagoga […] e la sua manifestazione gloriosa nella fine del Giudaismo e del Tempio, e in favore della Sua Chiesa perseguitata».[9]
Già il profeta Geremia, perseguitato dai suoi carnefici, si paragona all’«agnello mansueto che viene portato al macello»[10], così come il «giusto mio servo», in Isaia, «maltrattato, si lasciò umiliare e non aprì la sua bocca; era come agnello condotto al macello, come pecora muta di fronte ai suoi tosatori, e non aprì la sua bocca»[11].
Questo testo  annunzia il destino di Cristo, come spiega pure Filippo all’eunuco d’Etiopia[12]. Chiaramente gli Evangelisti qui rimandano, quando descrivono il silenzio di Cristo al cospetto del Sinedrio[13] e quando Egli non risponde nulla a Pilato[14].
Il Sommo Sacerdote nell’Antica Alleanza era al vertice della gerarchia dei ministri sacri, le sue vesti erano sacre[15] e custodite gelosamente, ed egli impersonava l’unità del culto.
Che culto impersona Caifa dopo aver consapevolmente[16], con solennità, rigettato e condannato il Figliuolo?
Nel racconto evangelico, Caifa capeggia l’opposizione del sacerdozio giudaico a Gesù. Davanti a Caifa, preside del Sinedrio, Gesù viene presentato dopo l’arresto e, quando Questi si dichiara Messia, il sommo sacerdote si lacera[17]furiosamente le vesti urlando: «Egli ha bestemmiato». Ora, non mi si dica che il culto di Caifa, addirittura dopo che questi solennemente rigetta e condanna il Messia, è lo stesso culto degli Apostoli? Non lo è.
Caifa, difatti, pur essendo consapevole di essere al cospetto del Messia, davanti alla chiara rivendicazione di Gesù, Lo condanna: «Ha bestemmiato» e si straccia le vesti. Si può dire che, agendo in questo modo, egli abbia vacato il Pontificato.
Si può analizzare la vicenda in questo modo: abbiamo da un lato gli Apostoli che credono in Cristo e nelle sue promesse, mentre dall’altro abbiamo Caifa che manifesta, dalla sua Cattedra, la credenza contraria, poi confermata identica nei secoli fino ai giorni nostri dai Giudei del Talmud [che ivaticanosecondisti definiscono arbitrariamente “fratelli maggiori” o “padri nella fede” o “stirpe di Abramo”].
Quindi, se Caifa manifesta solennemente una fede contraria a quella degli Apostoli, come fa ad essere ancora garante del culto, ovvero Sommo Sacerdote? Secondo questo ragionamento, certamente egli vaca il Pontificato, anche in ragione del contenuto di Matteo 16. Commentando il passo, p. Marco M. Sales OP ci dice:
«Cercavano false testimonianze ecc…. Era già stabilito che Gesù doveva morire (Gv 11,50; 18,53), si cercava solo di dare un’apparenza di legalità alla condanna. Non le trovavano ecc… Affine di poter condannare un uomo, la legge (Dt 19,14-15) richiedeva almeno due testimonii che, separatamente interrogati, fossero pienamente d’accordo nelle loro testimonianze. Costui ha detto ecc… Nei primordi del suo pubblico ministero Gesù aveva detto una frase consimile, ma non identica: “Disfate questo tempio, e io in tre giorni lo rimetterò in piedi”. La deposizione dei due testimonii non era quindi esatta quanto alla lettera, e meno ancora quanto al senso, poiché Gesù aveva parlato non del tempio materiale ma del tempio che era il suo corpo. L’accusa però era grave; venendo la bestemmia contro il tempio punita colla morte. Ma nelle parole di Gesù non v’era ombra di bestemmia, poiché promettendo egli di edificare un nuovo tempio, non veniva per nulla a disprezzare il culto di Dio. Ti scongiuro ecc… Caifa non trovando sufficiente l’accusa dei due testimonii, e non avendo potuto ottenere alcuna risposta da Gesù, gli fa una nuova domanda sulla qualità di Messia e di Figlio di Dio, che Egli aveva tante volte a sé rivendicata, costringendolo a rispondere con un giuramento. Ti scongiuro, cioè ti faccio giurare per Dio vivo, che ci dica se tu sei il Messia, e il Figlio di Dio. Queste ultime parole “Figlio di Dio” non sono sinonime di Messia, ma vanno intese nel loro stretto e proprio senso di figlio naturale di Dio. Caifa e i membri del Sinedrio sapevano troppo bene che Gesù aveva affermato di essere Figlio naturale di Dio, e non potevano ingannarsi sul senso delle sue parole.Tu l’hai detto, cioè sì, io sono il Messia e il Figlio di Dio. Con giuramento solenne davanti al più alto consesso della nazione, Gesù afferma la sua divinità, rivendica a sè tutti i diritti e la potestà del Padre, e la qualità suprema di giudice di tutta l’umanità. Fra poco, Egli dice, vedrete il Figliuolo dell’uomo sedere alla destra della virtù di Dio (Sal 109,1), cioè regnare con Dio e far manifesta la sua potenza divina; lo vedrete venire sulle nubi del cielo (Dan 7,13), vale a dire come giudice supremo. Fra poco conosceranno che Egli è Dio, quando saranno stati testimoni della sua risurrezione, della Pentecoste ecc.. e a suo tempo, ma specialmente alla fine del mondo, lo vedranno venire come giudice supremo. Stracciò le sue vesti ecc… Caifa comprese la portata delle parole di Gesù, e in segno di orrore per la presunta bestemmia straccia da 7 a 8 centimetri le sue vesti, come solevano fare gli Ebrei per mostrare il loro dolore. Da presidente del tribunale, egli si fa accusatore, e pronunzia una sentenza senza aver sentito alcun testimonio a discolpa dell’accusato, senza concedere all’accusato il tempo per preparare la sua difesa. È reo di morte. La sentenza è pronunziata. Gesù deve morire perché ha bestemmiato. Allora gli sputarono ecc… Secondo san Marco 15; tra coloro che così maltrattarono Gesù vi erano alcuni membri del Sinedrio, i quali oltre all’essere stati accusatori e giudici vollero ancora essere esecutori della sentenza».[18]
Riporto alcune importanti sentenze di sant’Alfonso Maria del Liguori, detto il Dottore Utilissimo. Egli, commentando il passo, afferma:
«L’iniquo pontefice [Caifa, NdA], non trovando testimonj per condannare l’innocente Signore, cercò dalle di lui stesse parole trovar materia di dichiararlo reo; onde l’interrogò in nome di Dio:Adiuro te per Deum vivum, ut dicas nobis, si tu es Christus Filius Dei. Gesù, udendo scongiurarsi in nome di Dio, dichiarò la verità, e rispose: Ego sum; et videbitis Filium hominis. sedentem a dextris virtutis Dei, et venientem cum nubibus cœli. Caifa in sentir ciò si lacera le vesti e dice: A che servono più testimonj? Avete intesa la bestemmia che ha detta? Tunc princeps sacerdotum scidit vestimenta sua, dicens: Blasphemavit: Quid adhuc egemus testibus? Indi domandò agli altri sacerdoti: Quid vobis videtur? E quelli risposero: Reus est mortis. Ma questa sentenza fu già prima data dall’eterno Padre, quando Gesù offerissi a pagare la pena de’ nostri peccati. Gesù mio, vi ringrazio ed amo. Pubblicata l’iniqua sentenza, tutti in quella notte si affaticano a tormentarlo: chi gli sputa in faccia, chi lo percuote co’ pugni, e chi gli dà più schiaffi, deridendolo come falso profeta: Tunc expuerunt in faciem eius, et colaphis eum caeciderunt; alii autem palmas in faciem eius dederunt, dicentes: Prophetiza nobis, Christe, quis est qui te percussit? E, come soggiunge san Marco, gli coprono il sacro volto con un panno rozzo, e così poi a vicenda lo percuotono. Ah Gesù mio, quante ingiurie avete sofferte per me, per soddisfare all’ingiurie che ho fatto a voi! V’amo, bontà infinita. Mi dolgo sommamente di avervi così disprezzata. Perdonatemi e datemi la grazia di esser tutto vostro. Io tutto vostro voglio essere, e voi l’avete da fare. Voi ancora me l’avete da ottenere colle vostre preghiere, o avvocata e speranza mia Maria».[19]
Ma poi, proprio contro i Protestanti che impugnano la vicenda per legittimare l’autorità del «Concilio di Caifas», pertanto per screditare sia l’infallibilità del Sommo Pontefice che quella dei Concilii generali, il Liguori sentenzia:
«[…] Calvino [oppone all’autorità dei, NdA] Concilj, l’iniquità del Concilio di Caifas, che fu ben generale di tutti i principi de’ sacerdoti, ed ivi fu condannato Gesù Cristo come reo di morte. Dunque ne deduce che anche i Concilj ecumenici sono fallibili. Si risponde che noi diciamo infallibili i soli Concilj generali legittimi, a’ quali assiste lo Spirito Santo; ma come può dirsi legittimo ed assistito dallo Spirito Santo quel Concilio, ove si condannava come bestemmiatore Gesù Cristo, per avere attestato di esser figlio di Dio, dopo tante prove che Egli ne avea date di esser tale? E dove si procedeva con inganni subornando i testimonj, e si operava per invidia, come conobbe lo stesso Pilato? Sciebat enim quod per invidiam tradidissent eum».[20]
San Giovanni Crisostomo dice: «Quel consesso aveva solo l’apparenza di un tribunale; di fatto era una spelonca di assassini sitibondi di sangue. Per questo il Signore intese rimproverarli non rispondendo alle loro domande»[21].
Origene commenta: «Caifa scongiurò Gesù Cristo e gli comandò di dirgli se egli veramente era il Figlio di Dio. Uomo diabolico; Satana, per ben due volte chiese a Gesù Cristo: dimmi se tu sei il Figlio di Dio. Caifa, ripetendo la stessa domanda, imitò Satana, suo padre»[22].
San Beda aggiunge: «Caifa nella sua domanda, si mostrò peggiore di Satana, poiché il fine di ottenere dalla bocca del Signore la confessione della verità, era di calunniarlo e condannarlo a morte»[23].
Sant’Ilario dice: «Osservate: Caifa si stracciò le vesti al momento nel quale Gesù si dichiarò Figlio di Dio, il vero Messia alla presenza di tutta la nazione ebraica, riunita nella persona dei suoi capi. Ciò significa, che, appena il divino Redentore – legalmente e solennemente – scoprì la vera sua natura e la sua vera missione, cessarono tutte le ombre, che erano state destinate a figurarlo.Cessò il sacerdozio di Aronne; scomparve la legge, dinanzi al Vangelo; si squarciarono i veli delle sacre scritture, figurati nelle vesti sacerdotali»[24].
San Girolamo commenta: «Caifa, sacerdote ebraico, stracciò le sue proprie vesti; mentre i soldati gentili conservarono intatta la veste di Gesù sul Calvario. Ciò indica che il sacerdozio di Cristo, figurato nella sua veste inconsutile, sarebbe restato perpetuamente intatto presso i popoli pagani divenuti cristiani; mentre rimaneva scisso e abolito per sempre presso il popolo ebraico»[25].
Conclusiva ma determinante è la sentenza di Papa san Leone I, detto Magno:
«Il buffone sacrilego, reprime la sua allegrezza interna, mentre affetta al di fuori raccapriccio, orrore; compone a mestizia il volto, mentre tripudia nel cuore; si mostra sacerdote zelante dell’onor di Dio vilipeso, mentre sfoga il suo odio crudele; e per fare più profonda impressione sul popolo spettatore, si abbandona a moti violenti, a smanie da uomo profondamente addolorato, mentre era tutta ipocrisia […] Infelice Caifa! Egli non comprese il tremendo mistero che compiva con quella frenesia sacrilega. Stracciandosi le insegne sacerdotali, si dissacrò con le stesse sue mani; si privò egli medesimo dell’onore e della dignità di Grande Sacerdote; egli stesso, reo e carnefice, eseguì sopra se stesso questa sua obbrobriosa condanna».[26]
Credo che basti per chiudere definitivamente anche codesta irriguardevole questione.
Passo tratto da APOLOGIA DEL PAPATO, EffediEffe, capitolo su Caifa e la dignità sacerdotale perduta

Note:
[1]Cf. Mt 26,57 ss.. «Allora il sommo sacerdote si stracciò le vesti dicendo: “Ha bestemmiato! Perché abbiamo ancora bisogno di testimoni? Ecco, ora avete udito la bestemmia […]”» (Mt 26,65).
[2] Essi partono sempre dal presupposto che l’attuale gerarchia postconciliare (Papa compreso) sia universalmente in errore su alcune questioni di fede e di costume, pertanto, secondo loro, le si dovrebbe resistere pur riconoscendola autorevole. Abbiamo visto, citando il Magistero, che la Chiesa bolla, precisamente e più volte, come protestante anche questa credenza. Per esempio, sulla Tesi del Papato materiale, che sembrerebbe risolvere il problema dell’Autorità nella Chiesa dal Concilio Vaticano [II] in avanti, leggo sul noto periodico «Sì Sì No No» (15 novembre 2013, anno XXXIX, n° 19, p. 1 ss.) che: «La Chiesa poggia sull’essere, sull’atto e sulla forma, non sul divenire, la potenza e la materialità. Perciò la Chiesa o il Papato materiale o in divenire, che da ben 4 Papi [da Montini (Paolo VI) e succ., NdA] non sarebbe passato all’atto ed avrebbe interrotto la successione apostolica formale di Pietro, è un Papato concepito dalla mente di un uomo […], ma non è la Chiesa voluta da Dio […]», pertanto la Tesi di Cassiciacumsarebbe in errore. Credo di aver già dimostrato che, invece, la teologia comune obietta a questa obiezione. Inoltre, nello stesso scritto viene citato san Bellarmino (p. 2, nota 4): «La prima tesi (san Roberto Bellarmino, De Romano Pontifice, lib. II, cap. 30; Francisco Suarez, De fide, disputa X, sez. VI, n.° 11, p. 319; cardinal Louis Billot, De Ecclesia Christi, t. I, pp. 609-610) sostiene che un Papa non può cadere in eresia dopo la sua elezione, ma analizza anche l’ipotesi puramente teorica (ritenuta solo possibile) di un Papa che può cadere in eresia. Come si vede questa ipotesi non è ritenuta per certa dal Bellarmino né dal Billot, ma solo speculativamente possibile. La seconda ipotesi (che il Bellarmino qualifica come possibile, ma molto improbabile, ivi, p. 418) sostiene che il Papa può cadere in eresia notoria e mantenere il Pontificato; essa è sostenuta solo dal canonista francese D. Bouix (Tractatus de Papa, tomo II, pp. 670-671), su ben 130 autori. La terza ipotesi sostiene che, ammesso e non concesso cada in eresia, il Papa perde il Pontificato solo dopo che i cardinali o i vescovi abbiano dichiarato la sua eresia (Cajetanus, De auctoritate Papæ et Concilii, cap. XX-XXI): il Papa eretico non è depostoipso facto, ma deve essere deposto (deponendus) da Cristo dopo che i cardinali hanno dichiarato la sua eresia manifesta ed ostinata. La quarta ipotesi sostiene che il Papa, se cade in eresia manifesta, perde ipso facto il pontificato (depositus). Essa è sostenuta dal Bellarmino (ut supra, p. 420) e dal Billot (idem, pp. 608-609) come meno probabile della prima ipotesi, ma più probabile della terza. Come si vede si tratta solo di ipotesi, di possibilità teoretiche, neppure di probabilità, e mai di certezze teologiche». Poi, a pag. 2 della stessa rivista si legge: «Quella del Papa eretico, però, è solo un’ipotesi, un’opinione discutibile, possibile, nemmeno probabile e assolutamente non è una certezza», così viene scartata certamente ogni soluzione al problema contemporaneo, compresa la Tesi di Cassiciacum. Ora, se l’autore dello scritto qui citato, tal Petrus, fosse in comunione con tutte le dottrine promulgate ed imposte universalmente dal Concilio Ecumenico Vaticano [II], il problema non si porrebbe e questi dimostrerebbe di usare la retta ragione (che il Papa eretico è solo un’ipotesi da scartare e non verificabile); il problema è che lo stesso autore (Petrus), poco dopo, ammette già dalla nota 4 che «la dottrina sul Collegio dei vescovi» insegnata dal Concilio Vaticano [II] ss., è sbagliata poiché è contraria alla «dottrina tradizionale, ribadita sin nel 1958 da Pio XII». L’autore dell’editoriale titolato «Piccolo catechismo sulla Chiesa e il Magistero», prosegue in altre parti del medesimo denunciando varie fratture fra la dottrina del Concilio Vaticano [II] e quella Tradizionale, talvolta finanche con quella dottrina già precedentemente definita (esplicitamente) dalla Chiesa. A rigor di logica, quindi, per il Petrus l’ipotesi diventa certezza. Pertanto questi, prima dice che «il Papa eretico è pura ipotesi», dunque san Bellarmino ed i teologi (comuni) avrebbero semplicemente ipotizzato (ovvero speculato) e non andrebbero presi in considerazione, ma poi egli stesso denuncia, documentando, che questa ipotesi si è verificata, tuttavia egli scarta la teologia comune che, invece, risolverebbe il problema (ho già dimostrato, citando il Magistero e la teologica comune, la fondatezza dell’ipotesi IV). Egli, per di più, chiaramente sposa quell’unica ipotesi minoritaria che è chiaramente erronea, difatti il Petrus «sostiene che il Papa può cadere in eresia notoria e mantenere il Pontificato», teoria «sostenuta solo dal canonista francese D. Bouix […] su ben 130 autori». È come se tal Petrus dicesse: la scienza medica mi fornisce l’immediata cura nel remoto caso di infezione da tetano, essendo però questo caso remoto solo un’ipotesi, io rigetto la cura anche se dovessi rendermi conto di aver realmente contratto il tetano. C’è una logica ambigua in tutto ciò, pertanto io non posso accettarla, pur essendo un assiduo lettore della rivista citata!
[3] «Or gli Ebrei, che erano figli nella casa di Dio, per la loro durezza e incredulità, divennero cani. E di questi cani ce n’ha pur troppi oggidì in Roma, e li sentiamo latrare per tutte le vie, e ci vanno molestando per tutti i luoghi» [Cf. «La Voce del Santo Padre Pio Nono», 1874, fasc. IX, Bologna, Ed. Tipografia Felsinea, pp. 264-265; Proposizione strumentalizzata in: «The Popes Against the Jews: Before the Holocaust», editor. di Garry Wills, su «New York Times», 23 settembre 2001, cit ingl.: «In 1871, addressing a group of Catholic women, Pius said that Jews “had been children in the House of God”, but “owing to their obstinacy and their failure to believe, they have become dogs” (emphasis in the original.). “We have today in Rome unfortunately too many of these dogs, and we hear them barking in all the streets, and going around molesting people everywhere”. This is the pope beatified by John Paul II in 2000 […]»]. Attenzione, sebbene il mondo di oggi voglia far credere il contrario, il peccato esiste ed è esclusivamente ciò a cui fa riferimento Papa Pio IX, egli condanna il peccato di infedeltà e non il peccatore. Testimonianza esplicita: «[Pio IX, NdA] vide un vecchio a terra sulla strada, apparentemente privo di vita presso il quartiere ebraico, il cosiddetto Ghetto. Subito chiese al cocchiere di fermarsi. Scese dalla carrozza per sapere che cosa avesse il vecchio. “È un ebreo”, gli risposero alcuni, senza prestare alcun soccorso. “Che cosa dite?”, chiese il Papa visibilmente adirato. “Non sono gli ebrei il nostro prossimo, che dobbiamo aiutare?”. Quindi il Papa personalmente con l’aiuto del suo assistente sollevò il vecchio, lo fece salire sulla sua carrozza e lo portò alla sua povera casa, dove si trattenne amorosamente con lui, finché il vecchio non si sentì meglio» (Cf. «Piusbuch. Papst Pius IX in seinem Leben und Wirken», Franz Hülskamp e Wilhelm Molitor, Ed. A. Russell in Münster, 1873, p. 93, open lib.: OL13990851M, trad. it. per Apologia del Papato, Patricio Saw).
[4] Cf. San Leone Magno, Sermone XLIV, 2.1-2 sulla Passione del Signore.
[5]San Tommaso D’Aquino, «Catena Aurea in quatuor Evangelia», Expositio in Matthaeum, cap. 26, lez. 16, Taurini, 1953: «Per hoc autem quod scidit vestimenta sua, ostendit Iudaeos sacerdotalem gloriam perdidisse, et vacuam sedem habere pontificis. Dum enim vestem sibi discidit, ipsum quo tegebatur vestimentum legis abrupit». Qui è possibile studiare l’Opera: http://www.corpusthomisticum.org/cmt26.html.
[6]Per capire meglio:Non si parla più di costituzione temporale della nazione (Gv 18,36); la carta di alleanza di Gesù non è più la legge di Mosè (Gal 3,21); Gesù parla del Suo Tempio divino (Mc 14,58) e indistruttibile (Mt 16,18); del Corpo risorto di Cristo (Gv 2,21 ss.); della Chiesa, Corpo di Cristo, Tempio nuovo (2 Cor 6,16; Ef 2, 21; 1Pt 2,5), accessibile a tutti (Mc 11,17). «Qui non c’è più Greco o Giudeo, circoncisione o incirconcisione, barbaro o Scita, schiavo o libero, ma Cristo è tutto in tutti» (Col 3,11; Cf. Gal 3,28), «Tutti voi infatti siete figli di Dio per la fede in Cristo Gesù, poiché quanti siete stati battezzati in Cristo, vi siete rivestiti di Cristo […] E se appartenete a Cristo, allora siete discendenza di Abramo, eredi secondo la promessa» (Cf. Gal 19, ss.).
[7]Cf.  18,8
[8] Manifestazione del Messia, qual Re del «regno dei santi». Cf. Mt 16,27; Mc 8,38; 9,1; Lc 9,26 ss.; Mt 24,30; Mc 13,26; Lc 22,27; Mt 26,63 ss.; Mc 14,61; L. 22,68 ss.
[9] F. Spadafora, «Gesù e la fine di Gerusalemme», Rovigo 1950, pp. 17 ss., 61 ss., 93-96; Cf. «Dizionario Biblico», Ed. Studium, Roma, 1955, p. 146; concettualmente uguale in «Dizionario di Teologia Biblica», X. Leon-Dufour …, Ed. Marietti, Torino, 1965, pp.146 ss, III Fondazione della Chiesa. NB: Come fa notare lo stesso mons. Spadafora, purtroppo il gesuita Xavier Leon-Dufour, appena menzionato, successivamente «[…] camminò sulle orme del protestante Willi Marxen […] col caso clamoroso della negazione della risurrezione corporea di Gesù […]» (Cf. «La nuova esegesi. Il trionfo del Modernismo sull’esegesi Cattolica», F. Spadafora, Ed. Les Amis de saint Francois de Sales, Sion, 1996, p. 214). In questo caso i due noti ed importanti studiosi danno, invece, la medesima e tradizionale esegesi alla vicenda. Ho scelto fra i tanti proprio questi due personaggi, per dimostrare come la fede del Dufour, macchiata dal Modernismo, non è più integrale e sempre certa ma talvolta è altalenante e pericolosissima.
[10] Ger 11,19
[11] Is 53,7 ss.
[12]Cf. At 8,31-35. Si legge: «[…] Filippo, prendendo a parlare e partendo da quel passo della Scrittura, gli annunziò la buona novella di Gesù».
[13]Cf. Mt 26,63. Si legge: «[…] Ma Gesù taceva. Allora il sommo sacerdote gli disse: “Ti scongiuro, per il Dio vivente, perché ci dica se tu sei il Cristo, il Figlio di Dio”».
[14]Cf. Gv 19,9. In questo caso si capisce che Gesù non discute il potere terreno di Pilato (Cf. Mt 22,21), ma mette in rilievo l’iniquità di cui questi è vittima (Gv 19,11). Si legge: «Tu non avresti nessun potere su di me, se non ti fosse stato dato dall’alto. Per questo chi mi ha consegnato nelle tue mani ha una colpa più grande».
[15]Nella ricerca condotta, mi risulta, inoltre, che il Sommo Sacerdote non poteva stracciarsi le vesti. Riporto, per esempio, il commento (Matteo 26, 65) di mons. Antonio Martini in «Testamento secondo la Volgata», 1817: «I Rabbini dicono, ch’ei poteva stracciare le vesti (non quelle sacre usate nelle funzioni pontificali, ma le vesti ordinarie) in tempo di calamità, ovvero in udendo qualche motto di bestemmia; e questa seconda eccezione sembra inventata per giustificare il fatto di Caipha». Dalla Scrittura sappiamo che: «Il sacerdote, quello che è il sommo tra i suoi fratelli, sul capo del quale è stato sparso l’olio dell’unzione e ha ricevuto l’investitura, indossando le vesti sacre, non dovrà scarmigliarsi i capelli né stracciarsi le vesti» (Lev 21,10).
[16]Spiega san Tommaso d’Aquino nella «Summa Theologiæ» (IIIª q. 47 a. 5): «Sembra che Cristo sia stato riconosciuto dai suoi persecutori. Infatti: Nel Vangelo si legge che “i vignaiuoli vedendo il Figliuolo dissero tra loro: Costui è l’erede; venite, uccidiamolo”. E san Girolamo commenta: “Con queste parole il Signore dimostra in modo evidentissimo che i principi dei giudei crocifissero il Figlio di Dio non per ignoranza, ma per invidia. Capirono cioè che egli era colui di cui il profeta aveva predetto: Chiedi e io ti darò le genti in eredità”. Sembra quindi che costoro abbiano conosciuto che egli era il Cristo, ossia il Figlio di Dio». Dopo la consueta dissertazione, il Dottore Angelico risolve e conclude: «Le parole suddette erano state precedute dalla frase: “Se io non avessi compiuto tra loro cose che nessun altro ha compiuto, non avrebbero peccato”, e così seguono nel contesto: “Ora essi hanno veduto, ed hanno odiato me e il Padre mio”. Il che dimostra che, pur vedendo essi le opere mirabili del Cristo, per odio non arrivarono a conoscere che egli era il Figlio di Dio. L’ignoranza affettata non scusa la colpa, ma piuttosto l’aggrava: essa infatti dimostra che uno è così intenzionato a peccare che preferisce rimanere nell’ignoranza per non evitare il peccato. Perciò i Giudei peccarono non solo come crocifissori dell’uomo Cristo, ma come crocifissori di Dio». All’articolo 6 l’Aquinate spiega pure perché i capi dei Giudei non sono in alcun modo scusabili, difatti: «La scusa pronunziata dal Signore si riferiva, come abbiamo visto, non ai capi dei Giudei, ma alla gente del popolo. Giuda consegnò Cristo non a Pilato, ma ai principi dei sacerdoti, i quali lo consegnarono a Pilato, secondo le parole di quest’ultimo: “La tua nazione e i tuoi pontefici ti hanno consegnato nelle mie mani”. Ebbene, il peccato di tutti costoro fu superiore a quello di Pilato, il quale uccise Cristo per paura dell’imperatore, e a quello dei soldati che lo crocifissero per ordine del preside; e non già per cupidigia come Giuda, né per invidia o per odio come i principi dei sacerdoti. Certamente Cristo volle la propria passione, come pure la volle Dio: non volle però l’atto iniquo dei Giudei. Perciò gli uccisori di Cristo non sono scusati della loro ingiustizia. – Del resto chi uccide un uomo non fa ingiuria a lui soltanto, ma anche a Dio e alla società: così pure chi uccide se stesso, come nota il Filosofo. Ecco perché David condannò a morte colui che “non aveva esitato a stendere la mano per uccidere l’unto del Signore”, sebbene a richiesta dell’interessato».
[17] Caifa comprende la portata delle parole di Gesù, e in segno di orrore per la presunta bestemmia straccia – pare arbitrariamente – da 7 a 8 centimetri le sue vesti, come solevano fare gli Ebrei per mostrare il loro dolore (Cf. «La Sacra Bibbia», commentata dal p. Marco M. Sales OP, 2 Imprimatur, Tipografia Pontificia cav. P. Marietti, Torino, 1911, p. 122, nota 65).
[18] Cf. «La Sacra Bibbia», commentata dal p. Marco M. Sales OP, 2 Imprimatur, Tipografia Pontificia cav. P. Marietti, Torino, 1911, p. 122, note 59-67.
[19] Cf. Sant’Alfonso Maria de Liguori, «Delle cerimonie della Messa», par. II, § 2, Considerazione II per il lunedì, pp. 800 e 801.
[20]Cf. Sant’Alfonso Maria de Liguori, «Storia delle Eresie», confutazione IX, § 8,Dell’autorità de’ Concilj generali, n° 80.
[21] Omelia LXXXV, In Mt.; Cf. «Letture sulla passione di Gesù Cristo», G. Pesce, Ed. Desclée & C, riedizione introdotta da p. Teodoro Foley, Generale dei Passionisti, 20 dicembre 1964, III. Commento dei santi Padri, pp. 302, 303, 304 e 305.
[22]Trattato XXXV, In Ut.; Ivi.
[23]In Lc.; Ivi.
[24] Canone XXXII, In Mt.; Ivi.
[25] In Mt.; Ivi.
[26]Sermone IV, «De Passione …»; Ivi.


Lo Stato ha il dovere di difendere la Chiesa Cattolica e di proibire gli altri culti

di di­fendere la Chiesa Cattolica e di proi­bire gli altri culti
Il concetto di Stato è complesso, però il termine non è usato sempre in uno stesso senso: alcuni intendono piuttosto l’autorità, il potere, il governo; altri piuttosto l’organismo sociale, la nazione.
Si può dire che lo Stato consta dell’autorità come elemento formale e della moltitudine come elemento materiale.
Di qui una definizione approssimativa dello Stato come unione stabile di famiglie e di individui in un determinato territorio, sotto la stessa autorità, allo scopo di procurare il bene comune.
Il concetto di Nazione importa unità di razza e di storia, che può mancare in uno Stato politicamente costituito.
Varie e contrastanti sono le opinioni intorno all’origine dello Stato come società civile e intorno alla natura dello Stato come autorità suprema.
  • Contrattualismo (Hobbes, Rousseau): la società civile ha origine da un contratto o convenzione degli uomini primitivi, i quali, spinti dal desiderio di eliminare lotte individuali e disordini, avrebbero rinunziato alla pienezza della libertà privata sottoponendosi a una volontà generale impersonata nello Stato sovrano. Questa concezione è fantastica, senza fondamento storico.
  • Assolutismo: lo Stato è tutto e l’individuo è per lo Stato. Tale concetto domina già nel Paganesi­mo e vi aderiscono, in diversa mi­sura, Platone eAristotile. Ma l’As­solutismo si è affermato nell’età moderna, con le teorie idealistiche di Hegel e dei suoi seguaci, che pre­sentano lo Stato come divino, come religione, come volontà assoluta, che assorbe la vita e la libertà della per­sona umana: è la Statolatria a sfon­do panteistico, che è usata a soste­gno dei regimi totalitari, dispotici, di recente esperienza (clicca qui per approfondimenti). Siffatte teorie, che ritornano alle deprecate conce­zioni pagane, restano confutate se non altro dalle pessime conseguenze.
  • Liberalismo: in armonia coi principi della rivoluzione francese, esso afferma la sovranità del popolo e la perfetta uguaglianza dei cittadini nell’eserci­zio dei propri diritti. Lo Stato (autorità), delegato del popolo, ha il compito di mantenere l’ordine pub­blico e di regolare con la legge l’ac­cordo e l’equilibrio delle libertà. È la teoria dello Stato gendarme, cui ha contribuito anche Kant, che separando morale e diritto, lascia la prima all’autonomia della ragione individuale, e l’altro alla tutela del­lo Stato piùnegativa però che posi­tiva. Agnostico politicamente ed eco­nomicamente lo Stato liberale è agnostico anche di fronte al proble­ma religioso e alla Chiesa.
  • Positivismo: appoggiandosi alle teorie evoluzioni­stiche, spiega l’origine e la natura dello Stato alla stregua del naturale sviluppo di un organismo, senza influsso di principi immutabili o di volontà libera, ma secondo una leg­ge deterministica.
Queste e altre teorie, pur avendo qualche lato e qualche affermazione vera, peccano tutte di esagerazione: o troppo alla natura o troppo alla libera volontà, o troppo all’autorità dello Stato o troppo all’individuo. Ma il peccato più grave è quello dell’Assolutismo, che fa dello Stato un Moloch, a cui deve immolarsi la personalità umana, che è sacra. È stra­no che anche le correnti democrati­che, come il Socialismo, s’ispirino a questa concezione, attribuendo allo Stato diretta e immediata ingerenza negli interessi e nella vita privata degli individui.
Quanto al problema della religio­ne, tutte queste teorie sono o defi­cienti o erronee, perché suggerisco­no o il disinteresse dello Stato (Li­beralismo) o l’assorbimento della re­ligione nella vita stessa dello Stato dichiarato divino, etico, religioso (Assolutismo idealistico) o l’aperta persecuzione oeliminazione d’ogni religione positiva specialmente della Chiesa Cattolica (Comunismo e So­cialismo atei).
Contro sifatte dottrine, che hanno dato frutti amari nel campo politico sociale, sta la dottrina cristiana con le sue classiche tradizioni, coi suoi principi umani e divini, attinti alla ragione e alla Rivelazione. All’età nostra questa dottrina è stata rias­sunta, illustrata e proclamata da Leone XIII, specialmente nelle En­cicliche Immortale DeiLibertas e Rerum novarum, da Pio XI nellaQuadragesimo anno e da Pio XII in discorsi di grave conte­nuto dottrinale (clicca qui per approfondimenti).
Da questi e da altri documenti del Magistero Ecclesiastico si ricavano queste linee fondamentali della dot­trina cristiana intorno alla società civile, allo Stato e ai suoi rapporti con la Chiesa:
  • La società ha origine naturale come la famiglia, perché l’uomo, naturalmente socievole (Aristotile) non può bastare a se stesso, ma ha bisogno dell’aiuto organizzato dei suoi simili per poter sviluppare le sue attitudini e conseguire il suo fi­ne. Essendo naturale la società ha per autore Dio stesso.
  • Il fine della società e dello Sta­to è il bene comune di ordine tem­porale,distinto e superiore al bene privato. A tal fine appartiene la tu­tela giuridica, che difenda i diritti e assicuri la giustizia nei rapporti dei sudditi, e l’assistenza o aiuto alle iniziative private economiche, indu­striali, culturali ecc. Nel perseguire  il bene comune lo Stato non deve impedire, anzi deve facilitare ai cit­tadini il conseguimento del fine so­prannaturale (proprio della società religiosa), a cui ogni uomo è desti­nato.
  • L’autorità dello Stato viene da Dio; il popolo con la sua volontà, esplicita o implicita, ha solo il com­pito di designare la persona o il sog­getto dell’autorità.
  • Attesa la subordinazione ogget­tiva del fine temporale dell’uomo al fine soprannaturale, è evidente che la Chiesa, come la società religiosa, istituita da Dio appunto per il fine soprannaturale, non solo non può dipendere dallo Stato, ma anzi esige che lo Stato sia ad essa subordinatoindirettamente, evitando d’ingerirsi nelle cose spirituali spettanti alla Chiesa o di legiferare e agire nelle cose temporali in modo da impedire comunque l’esercizio dell’autorità religiosa sui fedeli e la pratica della religione nei fedeli stessi.
  • Lo Stato ha il dovere di rico­noscere e di professare la religione, perché esso deriva e dipende da Dio come la famiglia e l’individuo. Con­seguentemente lo Stato ha il dovere, a rigore di logica e di diritto, di di­fendere la Chiesa Cattolica e di proi­bire gli altri culti. In linea pruden­ziale può tollerarli.
  • La Chiesa in uno Stato che di fatto non segue questi principi, ad evitare conflitti, stipula il Concor­dato, che consiste in un contratto bi­laterale di diritti e di doveri, salvo sempre il principio della superiori­tà della Chiesa.­
Tratto da Dizionario di Teologia Dommatica, 1952, Piolanti, Parente, Garofalo, Editrice Studium Roma.
Ulteriori approfondimenti (tratti da questo mio vecchio articol0 – vedi note contenute): CHE COS’È UNO STATO? CHE COS’È UN GOVERNO?
Secondo la dottrina cattolica ricordata da San Tommaso D’Aquino – qui “esaltato”- la Potestà umana viene da Dio, pertanto l’uomo che esclude gli ordini di una Potestà, oggi diremmo di un Governo in uno Stato, resiste all’ordine di Dio stesso; tuttavia un Governo che non opera secondo le leggi di Dio, non “appartiene” propriamente a Dio, quindi alla Potestà adulterata di quel tale Governo iniquo corrisponde un’Autorità presumibilmente usurpata e comunque di “iniquo agente”.
La legge umana intanto ha natura di legge, in quanto si uniforma alla retta ragione: e in tal senso deriva evidentemente dalla legge eterna. Ma quando si scosta dalla ragione, codesta legge è iniqua: e allora non ha natura di legge, ma piuttosto di violenza. – Tuttavia anche la legge iniqua, per quell’aspetto che salva le apparenze di legge, e cioè per il potere di colui che la emana, ha una derivazione dalla legge eterna: poiché, a detta di San Paolo, “ogni potestà viene da Dio”.
Attenzione, qui l’Aquinate non vuol presentare assolutamente un concetto meramente formalistico della legge, egli ha intenzione di denunciare le “iniquità legalizzate” che sconvolgono le Nazioni ed attirano i castighi di Dio, unitamente agli “uomini iniqui” che sono “agente nel legiferare”.
Dalla legge eterna non può provenire niente di iniquo, poiché «eterna è quella legge secondo la quale è giusto che tutte le cose siano ordinate in massimo grado», tuttavia certe leggi umane sono inique, secondo Isaia (10,1): «Guai a coloro che fanno leggi inique»; non ogni legge proviene dalla legge eterna.
Essendo dunque la legge eterna criterio di governo esistente nel governante supremo, è necessario che tutti i criteri di governo che sono nei governanti inferiori derivino dalla legge eterna. Di conseguenza tutte le leggi, nella misura in cui partecipano della retta ragione, derivano dalla legge eterna. E per questo sant’Agostino dice, nel primo libro del De Libero Arbitrio che «nella legge temporale niente è giusto e legittimo, se non quanto gli uomini hanno derivato dalla legge eterna».
GOVERNO, SOCIETÀ, STATO, NAZIONE
SOCIETÀ – Unione di persone che si propongono un fine comune, obbligandosi a valersi dei medesimi mezzi necessari per conseguirlo. La natura specifica di ogni Società umana dipende dal FINE voluto dai suoi membri. Ora, tutte le Società possibili sono derivazioni particolari delle tre originarie fondate sulla natura: coniugale, familiare e civile, attraverso le quali l’individuo tende al pieno sviluppo delle sue energie nell’appagamento di tutte le esigenze relative al grado di evoluzione culturale raggiunto. Nelle attuali condizioni storiche, il Cristianesimo aggiunge alla Società civile quella eminentemente religiosa: la Chiesa fondata da Cristo come strumento di realizzazione di valori che integrano e trascendono tutti quelli d’ordine esclusivamente naturale, umano.
Sostanzialmente quando un gruppo di persone o più famiglie si uniscono in una Società naturale, si suole parlare di Nazione; le famiglie unite e coscienti della loro unità di origine, religiosa, linguistica (quasi sempre), tradizionale, culturale, di costumi, ecc … intendono, appunto costituitisi inNazione, difendere, conservare e sviluppare questo importante patrimonio di valori.
Tuttavia dobbiamo fare distinzione fra Nazione e Stato. PerStato intendiamo quella Società civile, confinata in un determinato territorio, che ha una definita Autorità la quale provvede a legiferare e garantire gli interessi temporali della Società civile medesima, ovvero che vuole uno specifico regime di Governo. Uno Stato, a prescindere dalle persone che compongono la Nazione, si prefigge un dato FINE e lo difende.
Ecco dunque, seguendo gli insegnamenti delineati dal sommo san Tommaso, arriviamo al FINE di uno Stato; il FINE è il bene in virtù del quale l’agente si adopera; quando il FINE dell’agente coincide oggettivamente con quello della natura, della retta ragione, allora si può dire che è buono e quindi l’azione che produce è moralmente corretta, è degna del buon Governante o buon padre di famiglia. Ne viene, come visto, che non potrà mai esserci una legittimazione di un’azione di Governo in sé assolutamente disonesta, questo perché – come ricorda Romani 3,8 – è contraria al BENE-FINE.
Logica conclusione: Lo Stato ha il dovere di rico­noscere e di professare la religione, perché esso deriva e dipende da Dio come la famiglia e l’individuo. Conseguentemente lo Stato ha il dovere, a rigore di logica e di diritto, di di­fendere la Chiesa Cattolica e di proi­bire gli altri culti. In linea pruden­ziale può tollerarli. Lo Stato deve necessariamente dotarsi di leggi moralmente cristiane, deve aderire alla fede, onde evitare conseguenze disastrose che, mediante l’adozione di leggi inique, si manifestano tangibilmente e conducono alla sfiducia, all’oppressione, alle ingiustizie, etc.
Ricerca e digitalizzazione a cura di CdP Ricciotti - Fonte: http://radiospada.org/